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La promotion de la santé du cerveau est importante, car notre cerveau, qui est le centre de commande de notre corps, joue un rôle essentiel dans notre bien-être général. Le cerveau commande tout : nos pensées, nos émotions et notre comportement en passant par nos mouvements, nos sens et nos fonctions corporelles. Maintenir le cerveau en bonne santé peut prévenir ou retarder l’apparition du déclin cognitif et des maladies du cerveau telles que la maladie d’Alzheimer.
De récentes recherches ont montré qu’il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre pour favoriser la santé du cerveau et retarder ou prévenir les troubles cognitifs.
Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour réduire votre risque de démence.
La santé du cerveau peut être affectée par des changements liés à l’âge dans le cerveau, des blessures comme un accident vasculaire cérébral ou un traumatisme cérébral, des troubles comme la dépression, les troubles liés à l’utilisation de substances ou la dépendance, et des affections comme la maladie d’Alzheimer et d’autres types de démence. Bien que certains facteurs affectant la santé du cerveau ne puissent être modifiés, de nombreux changements dans les habitudes de vie pourraient changer les choses.
Nous pensons surtout à la réduction du risque de démence de trois façons :
Un facteur de risque est un élément qui augmente les probabilités de souffrir d’une maladie. Nous pouvons diviser les facteurs de risque de démence en deux types : non modifiables et modifiables.
Les facteurs de risque non modifiables sont ceux sur lesquels vous n’exercez aucun contrôle, comme l’âge ou la constitution génétique. Les risques modifiables sont ceux sur lesquels vous pouvez influer et nous allons nous concentrer sur ceux-ci dans cet aperçu détaillé.
De récentes recherches ont montré qu’il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre pour favoriser la santé du cerveau et retarder ou prévenir les troubles cognitifs. Ces mesures sont liées aux facteurs de risque modifiables que vous pouvez changer en adoptant de saines habitudes de vie.
Les facteurs de risque modifiables sont les comportements, les choix d’habitudes de vie et l’état de santé qui peuvent être modifiés afin de réduire le risque de souffrir de certaines maladies ou de certains problèmes de santé. Ces facteurs de risque comprennent, entre autres, le tabagisme, une mauvaise alimentation, le manque d’exercice, la consommation excessive d’alcool et une hypertension artérielle. En changeant ces facteurs de risque modifiables, vous pouvez améliorer votre état de santé général et réduire le risque de souffrir de certaines maladies ou de certains problèmes de santé comme la démence et le cancer.
Il s’agit d’un domaine de recherche actif, mais la Lancet Commission a cerné plusieurs facteurs de risque modifiables qui pourraient prévenir ou retarder jusqu’à 45 % des démences. Deux autres études récentes ont révélé que l’adoption de 2 ou 3 saines habitudes pouvait réduire de 37 % le risque de maladie d’Alzheimer, tandis que l’adoption de 4 ou 5 saines habitudes pourrait réduire votre risque de 60 %.
Il semble donc que plus vous intégrez de ces facteurs dans votre vie, mieux votre cerveau se portera de façon générale.
Les facteurs de risque modifiables ne sont pas le seul type de facteurs de risque de démence. Il existe également des facteurs « non modifiables ». Les facteurs de risque non modifiables sont ceux qui ne peuvent pas être changés comme le vieillissement, les antécédents familiaux ou la génétique. Par exemple, les probabilités de souffrir de démence augmentent avec l’âge. De plus, un petit nombre de démences présentes dans certaines familles sont souvent associées à des gènes particuliers.
Il importe de se rappeler que la plupart des cas de démence ne sont pas liés à des antécédents familiaux ou à des troubles génétiques précis. En outre, un grand nombre de démences peut être associé à plusieurs facteurs de risque modifiables. Il y a aussi certains facteurs environnementaux, comme les faibles niveaux d’éducation dans l’enfance, qu’il importe de tenter d’éliminer en tant que société, mais qui pourraient ne pas être modifiables actuellement.
Dans les sections suivantes, nous nous intéresserons à ce que vous pouvez changer pour promouvoir la santé du cerveau, lorsqu’il existe des preuves de réduction du risque de démence. Plusieurs de ces facteurs sont également associés à d’autres bienfaits pour la santé, comme la réduction du risque de cancer ou d’autres maladies chroniques.
L’Organisation mondiale de la Santé, la Lancet Commission et d’autres chercheurs ont examiné les données probantes et formulé des recommandations sur plusieurs façons de favoriser la santé du cerveau et de réduire le risque d’être atteint de démence. Ces recommandations portent sur les sujets suivants dont il sera question dans cette leçon :
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« Cette étude m’a vraiment ouvert les yeux; elle m’a instruit et informé sur des concepts que je n’associais pas auparavant au risque de démence. » — Participant à l’étude âgé de 25 à 34 ans.
« Instructif, pas de surcharge d’information. Cette étude m’a aidé à réfléchir à mes propres actions et m’a permis de parler à mes parents plus âgés pour les encourager à être plus proactifs quant à leur santé. » — Participant à l’étude âgé de 35 à 44 ans.
« C’est un sujet d’actualité; je regarde autour de moi et je vois des amis et des membres de ma famille composer avec les effets de la démence. » — Participant à l’étude âgé de 65 à 74 ans.
« Chaque sujet était bien ciblé. La terminologie médicale était facile à comprendre et très instructive. » — Participant à l’étude âgé de 65 à 74 ans.
Neuropsychiatre, Professeur; Faculté des sciences de la santé, Université McMaster
Qui a rédigé et modifié cette page?
Cette page a été préparée par l’équipe de la Division of e-Learning Innovation (Division de l’innovation en apprentissage en ligne) et par le Dr Anthony J. Levinson, M.D., FRCPC (Psychiatrie). Le Dr Levinson est psychiatre et professeur au département de psychiatrie et des neurosciences du comportement de la Faculté des sciences de la santé de l’Université McMaster. Il est directeur de la Division de l’innovation en apprentissage en ligne, ainsi que président de la chaire de recherche en sciences de la santé John Evans à l’Université McMaster. Il exerce la psychiatrie de consultation-liaison, en se concentrant plus particulièrement sur la démence et la neuropsychiatrie. Il a aussi élaboré conjointement la ressource iGeriCare.ca des partenaires des soins aux personnes atteintes de démence et est l’un des coresponsables du Portail sur le vieillissement optimal de McMaster. Lui et son équipe se passionnent pour l’élaboration de contenu numérique de grande qualité pour aider les gens à mieux comprendre les questions de santé. Soit dit en passant, aucun contenu généré par ordinateur n’a été utilisé dans cette page. Pour être plus précis, un vrai humain (moi) a écrit et modifié cette page sans l’aide d’un système d’intelligence artificielle générateur comme ChatGPT, celui de Bing ou autre.
Y a-t-il des choses importantes ou des conflits d’intérêts à déclarer?
Le Dr Levinson reçoit du financement de l’Université McMaster dans le cadre de sa chaire de recherche. Il a également reçu plusieurs subventions pour ses travaux de la part d’organismes subventionnaires sans but lucratif. Il n’a aucun conflit d’intérêts en ce qui concerne l’industrie pharmaceutique et n’a pas utilisé de fonds provenant de l’industrie pour l’élaboration de ce site Web.
Quand le contenu de cette page a-t-il été passé en revue pour la dernière fois?
17 septembre 2024.
Quelles références et données probantes ont été utilisées pour créer ce contenu?
Qui l’a financé?
L’élaboration initiale d’une partie de ce contenu a été financée par le Centre d’innovation canadien sur la santé du cerveau et le vieillissement, parrainé par Baycrest. Le financement subséquent a été assuré avec le soutien du Portail sur le vieillissement optimal de McMaster, de l’Initiative Labarge sur le vieillissement optimal, de la Faculté des sciences de la santé et du McMaster Institute for Research on Aging (MIRA) de l’Université McMaster et de l’Agence de la santé publique du Canada. Il n’y a aucun conflit d’intérêts à déclarer. Ce contenu n’a reçu aucun financement de l’industrie.