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Les recherches ont démontré que les activités qui combinent les activités cognitives et physiques procurent le plus de bienfaits pour ce qui est de favoriser la santé du cerveau. Par exemple, on retrouve dans la danse ou le tai-chi les bienfaits de l’exercice aérobique ainsi que de l’entraînement cognitif pour apprendre une nouvelle suite de mouvements, ce qui fait appel à la mémoire, à l’attention et aux capacités visuelles et spatiales d’une personne.
Actuellement, l’entraînement cognitif ou les exercices d’entraînement cérébral, qui incluent des activités comme les jeux vidéo, l’entraînement sur ordinateur et l’entraînement interactif à la télévision sont très populaires. Bien que certaines études aient démontré que l’entraînement cérébral améliore les fonctions pour cette activité et peut même améliorer votre fonction cérébrale globale, nous ne savons pas quelles sont les meilleures activités d’entraînement cognitif, quels pourraient en être les bienfaits à long terme et si ces activités contribuent à prévenir la démence.
Les jeux d’entraînement cérébral peuvent être amusants et présenter des bienfaits potentiels. Vous devriez choisir des activités d’entraînement cérébral que vous aimez et qui ne coûtent pas trop cher, car le fait de payer plus d’argent n’entraîne pas une plus grande chance de bienfaits pour la santé cérébrale générale.
Essayez de trouver des activités comportant un certain degré de « difficulté souhaitable », c’est-à-dire des activités qui posent un défi à votre mesure. Elles activent votre cerveau de nouvelles façons passionnantes, de sorte que vous appreniez de nouvelles choses, sans toutefois être difficiles au point de vous frustrer. Il existe également de nouvelles preuves selon lesquelles les activités plus passives, comme regarder la télévision, soient moins stimulantes que les tâches plus actives, comme l’utilisation d’un ordinateur (où vous devez saisir quelque chose). Les activités n’ont pas besoin d’être des jeux d’entraînement du cerveau sophistiqués non plus. Des activités comme la lecture, les casse-têtes ou l’apprentissage d’une nouvelle langue peuvent toutes stimuler le cerveau.
Des études ont aussi démontré qu’une faible participation sociale, des contacts sociaux moins fréquents et le sentiment de solitude sont tous associés à un risque de démence accru.
Selon certaines études, rester actif sur le plan social a été associé à une meilleure fonction cérébrale. Cependant, il n’existe pas de données probantes de grande qualité que des types spécifiques d’interventions sociales améliorent la fonction cognitive.
Dans la mesure du possible, les simples plaisirs de faire du bénévolat dans votre collectivité, de participer à des groupes religieux ou spirituels et de visiter votre famille et vos amis peuvent contribuer à réduire l’isolement social et le sentiment de solitude.
Les conversations nous obligent à rester attentifs, à nous souvenir de ce que les autres nous disent, à trouver nos mots et à organiser clairement nos pensées, ce qui peut nous aider à rester mentalement alertes.
Il existe de nombreux programmes communautaires adaptés à l’âge, au sexe, à l’origine ethnique et aux intérêts des gens pour les aider à rester socialement actifs en vieillissant. Il y a aussi des moyens de trouver du transport si c’est un problème pour vous. Si vous ne savez pas par où commencer, appelez le 211 ou consultez le site 211.ca pour en savoir plus sur les services offerts dans votre région, ou communiquez avec votre centre communautaire local ou le YMCA pour en savoir plus sur leurs programmes afin de rester actif socialement.
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« Cette étude m’a vraiment ouvert les yeux; elle m’a instruit et informé sur des concepts que je n’associais pas auparavant au risque de démence. » — Participant à l’étude âgé de 25 à 34 ans.
« Instructif, pas de surcharge d’information. Cette étude m’a aidé à réfléchir à mes propres actions et m’a permis de parler à mes parents plus âgés pour les encourager à être plus proactifs quant à leur santé. » — Participant à l’étude âgé de 35 à 44 ans.
« C’est un sujet d’actualité; je regarde autour de moi et je vois des amis et des membres de ma famille composer avec les effets de la démence. » — Participant à l’étude âgé de 65 à 74 ans.
« Chaque sujet était bien ciblé. La terminologie médicale était facile à comprendre et très instructive. » — Participant à l’étude âgé de 65 à 74 ans.
Neuropsychiatre, Professeur; Faculté des sciences de la santé, Université McMaster
Qui a rédigé et modifié cette page?
Cette page a été préparée par l’équipe de la Division of e-Learning Innovation (Division de l’innovation en apprentissage en ligne) et par le Dr Anthony J. Levinson, M.D., FRCPC (Psychiatrie). Le Dr Levinson est psychiatre et professeur au département de psychiatrie et des neurosciences du comportement de la Faculté des sciences de la santé de l’Université McMaster. Il est directeur de la Division de l’innovation en apprentissage en ligne, ainsi que président de la chaire de recherche en sciences de la santé John Evans à l’Université McMaster. Il exerce la psychiatrie de consultation-liaison, en se concentrant plus particulièrement sur la démence et la neuropsychiatrie. Il a aussi élaboré conjointement la ressource iGeriCare.ca des partenaires des soins aux personnes atteintes de démence et est l’un des coresponsables du Portail sur le vieillissement optimal de McMaster. Lui et son équipe se passionnent pour l’élaboration de contenu numérique de grande qualité pour aider les gens à mieux comprendre les questions de santé. Soit dit en passant, aucun contenu généré par ordinateur n’a été utilisé dans cette page. Pour être plus précis, un vrai humain (moi) a écrit et modifié cette page sans l’aide d’un système d’intelligence artificielle générateur comme ChatGPT, celui de Bing ou autre.
Y a-t-il des choses importantes ou des conflits d’intérêts à déclarer?
Le Dr Levinson reçoit du financement de l’Université McMaster dans le cadre de sa chaire de recherche. Il a également reçu plusieurs subventions pour ses travaux de la part d’organismes subventionnaires sans but lucratif. Il n’a aucun conflit d’intérêts en ce qui concerne l’industrie pharmaceutique et n’a pas utilisé de fonds provenant de l’industrie pour l’élaboration de ce site Web.
Quand le contenu de cette page a-t-il été passé en revue pour la dernière fois?
17 septembre 2024.
Quelles références et données probantes ont été utilisées pour créer ce contenu?
Qui l’a financé?
L’élaboration initiale d’une partie de ce contenu a été financée par le Centre d’innovation canadien sur la santé du cerveau et le vieillissement, parrainé par Baycrest. Le financement subséquent a été assuré avec le soutien du Portail sur le vieillissement optimal de McMaster, de l’Initiative Labarge sur le vieillissement optimal, de la Faculté des sciences de la santé et du McMaster Institute for Research on Aging (MIRA) de l’Université McMaster et de l’Agence de la santé publique du Canada. Il n’y a aucun conflit d’intérêts à déclarer. Ce contenu n’a reçu aucun financement de l’industrie.