Retour
Résumé des données probantes

Qu'est-ce qu'un Résumé des données probantes?

Les messages clés des recherches scientifiques sur lesquels on peut agir

J'ai compris, masquez ceci
  • Cote:

Les personnes âgées et frêles, leurs proches et les professionnels de la santé ont besoin de plus de soutien afin d’aborder de façon appropriée les discussions sur la planification des soins de fin de vie.

Sharp T, Moran E, Kuhn I, et al. Do the elderly have a voice? Advance care planning discussions with frail and older individuals: A systematic literature review and narrative synthesis British Journal of General Practice. 2013;63(615):e657-668. 

Question à l’étude

Quelles sont les attitudes du grand public et des professionnels de la santé en vue de faire progresser les discussions au sujet de la planification des soins avec les personnes âgées frêles ?

Contexte

Malgré les améliorations apportées aux soins de fin de vie, certains s’inquiètent que les services se préoccupent surtout des patients atteints de cancer.

 

Les soins de fin de vie pour les personnes âgées frêles sans diagnostic prépondérant sont importants, étant donné qu’elles représentent 40 % des décès, et qu’ils sont souvent liés à de multiples maladies chroniques ainsi qu’à une certaine diminution de la fonction cognitive.

Comment la revue systématique a été menée

La revue systématique a cherché dans la littérature en sciences sociales et médicales des études pertinentes publiées entre janvier 1991 et septembre 2012.

 

12 694 études ont été trouvées dont 26 sont incluses dans la revue.

 

Les auteurs de la revue systématique ont été financés par le National Institute of Health Research (NIHR) du Royaume-Uni et par le MacMillan Cancer Support.

Ce que les chercheurs ont trouvé

Une minorité des personnes âgées et frêles engagent une conversation avec un professionnel de la santé au sujet des soins de fin de vie.

 

Si la plupart des personnes âgées et frêles  souhaitent avoir une conversation au sujet des soins de fin de vie, certaines au contraire préfèrent ne pas en discuter. De plus, le moment jugé opportun par celles qui souhaitent tenir cette conversation varie grandement.

 

Les professionnels de la santé considèrent comme leur responsabilité de tenir des conversations au sujet des soins de fin de vie. Toutefois, ils ont de la difficulté à s’engager dans de tels conversations en raison de la lourdeur de leur charge de travail et de l’incertitude quant au pronostic du patient.

 

Parmi les obstacles aux discussions, on trouve la réticence des membres de la famille qui sont peu enclins à aborder le sujet des soins de fin de vie, et les tergiversations des  personnes âgées frêles qui espèrent que d’autres (p.ex.. leur famille, les professionnels de la santé, la nature) finiront par prendre une décision pour elles.

Conclusion

Les personnes âgées et frêles et les membres de leur famille ont besoin d’aide et d’occasions qui leur permettent de discuter (ou de refuser de discuter) des soins de fin de vie avec les professionnels de la santé

 

Les professionnels de la santé ont besoin de soutien et d’encouragement afin de trouver le moment opportun d’engager une discussion au sujet des soins de fin de vie avec les personnes âgées frêles et leur famille.

 

Une évaluation de cette revue systématique avec l’outil AMSTAR démontre que sa qualité méthodologique est moyenne.




Ressources Web connexes

  • Cancer du sein - risques et bénéfices, 50–69 ans

    Groupe d'etude canadien sur les soins de sante preventifs
    Votre risque de mourir d'un cancer du sein est légèrement réduit si vous avez un dépistage régulier. Cependant, un dépistage régulier augmente vos chances d'un résultat faussement positif, de subir une biopsie et d'avoir une partie ou tout le sein enlevé inutilement.
  • Cancer du sein - algorithme pour les patientes

    Groupe d'etude canadien sur les soins de sante preventifs
    Le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs recommande aux femmes âgées entre 50 et 74 ans, qui ne sont pas à risque élevé, de se faire dépister pour le cancer du sein tous les 2 à 3 ans. Parlez à votre médecin des options de dépistage si vous êtes à risque élevé ou si vous êtes âgée de plus de 74 ans.
  • Cancer du sein - questions fréquemment posées par les patientes

    Groupe d'etude canadien sur les soins de sante preventifs
    Le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs recommande aux femmes âgées de 50 à 74 ans, qui ne sont pas à risque élevé de cancer du sein, de se faire dépister pour le cancer du sein tous les deux à trois ans.
AVERTISSEMENT Ces résumés sont fournis à titre informatif seulement. Ils ne peuvent pas remplacer les conseils de votre propre professionnel de la santé. Les résumés peuvent être reproduits à des fins éducatives sans but lucratif. Toute autre utilisation doit être approuvée par le Portail du vieillissement optimal de McMaster (info@mcmasteroptimalaging.org).

Voulez-vous savoir ce que lisent les professionnels? Inscrivez-vous pour accéder gratuitement à tous les contenus professionnels.

S'inscrire