Les messages clés des recherches scientifiques sur lesquels on peut agir
J'ai compris, masquez ceciBonekamp NE, van Damme I, Geleijnse JM, et coll. Effet des habitudes alimentaires sur les facteurs de risque cardiovasculaire chez les personnes atteintes de diabète de type 2: une revue systématique et méta-analyse en réseau Diabetes Res Clin Pract. 2023 ; 195 : 110 207.
Quels sont les meilleurs modèles alimentaires pour réduire les facteurs de risque cardiovasculaire et améliorer le contrôle de la glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2 ?
D’ici 2030, on estime que plus de 10 % de la population mondiale vivra avec un diabète de type 2, un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires (MCV). L’adoption d’un régime alimentaire sain et nutritif est une stratégie qui peut être utilisée pour gérer le diabète de type 2. Mais avec le grand nombre de modèles alimentaires disponibles, il n’est pas évident de savoir lequel est le plus efficace pour contrôler la glycémie et pour réduire les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires.
Il s’agit d’une revue systématique et d’une méta-analyse en réseau de 73 essais cliniques aléatoires. Les études ont été publiées entre 1978 et 2022 et ont inclus un total de 5 753 participants et participantes.
Principales caractéristiques des études incluses :
La plupart des régimes ont permis de réduire le poids et d’améliorer la glycémie à court terme (6 mois). Seul le régime méditerranéen a fait état d’une perte de poids à plus long terme (12 mois). En outre, on n’a observé aucune amélioration à court ou à long terme de la pression artérielle systolique ou du « mauvais » cholestérol LDL. Bien que seul le régime à faible indice glycémique entraîne des réductions significatives du risque d’événements cardiovasculaires majeurs, tous les régimes montrent une tendance à des réductions significatives. En fin de compte, aucun régime ne s’impose et des recherches plus approfondies à long terme sont nécessaires.
Chez les personnes atteintes de diabète de type 2, divers modes d’alimentation peuvent entraîner des améliorations à court terme du poids corporel et de la glycémie moyenne, ainsi que des réductions potentiellement significatives du risque d’événements cardiovasculaires indésirables majeurs, par rapport à l’absence d’intervention.