Les messages clés des recherches scientifiques sur lesquels on peut agir
J'ai compris, masquez ceciMartin A, Fitzsimons C, Jepson R et coll. Les interventions ayant le potentiel de réduire les périodes sédentaires chez les adultes: une revue systématique et méta-analyse British Journal of Sports Medicine. 2015 ; 0:1-10.
• Les programmes visant à réduire le temps de sédentarité des adultes fonctionnent-ils vraiment ?
• Les mêmes programmes réduisent-ils le risque de mauvaise santé ?
• On se préoccupe de plus en plus du fait que des problèmes de santé chez les adultes sont associés au temps passé dans des comportements sédentaires, comme la position assise ou couchée. Des recherches antérieures montrent que le temps de sédentarité augmente le risque de maladies cardiaques, d'AVC, de diabète de type 2 et de maladies mentales. Le but de cette recherche est de mesurer l’efficacité des programmes visant à réduire le temps de sédentarité et l’impact de ces programmes sur la santé.
• Il s’agit d’une méta-analyse de 34 essais cliniques aléatoires menés entre 1998 et 2014 et comptant plus de 5 800 participants adultes. Les 34 études comportent toutes certains types de programme visant à réduire le temps de sédentarité, tels que :Les programmes axés uniquement sur la promotion de l’activité physique (p.ex., la marche)
o Les programmes axés uniquement sur la réduction des comportements sédentaires (par ex., la sensibilisation à prendre des pauses au cours de longues périodes passées en position assise)
o Les programmes axés sur la promotion tant de l’activité physique que de la réduction du temps de sédentarité
o Les programmes axés uniquement sur la modification des comportements liés au style de vie (p. ex., l’éducation sur la saine alimentation, l'activité physique, le counseling en matière de comportements de santé)
• L’impact des programmes a été mesuré de différentes manières, notamment :
o Le temps de sédentarité total et les comportements sédentaires quotidiens déclarés par les participants (par ex., au travail, dans les transports ou pendant les activités de loisirs)
o Le niveau d’activité mesuré à l’aide d’appareils
o Les indicateurs de risques pour la santé, tels que la glycémie, la tension artérielle et les taux d’anxiété et de dépression chez les participants
• Les chercheurs ont comparé ces mesures à celles des personnes d’un groupe témoin qui n’a participé à aucun type de programme basé sur l’activité. La durée des programmes varie de moins de 3 mois à plus de 6 mois. Le suivi varie de moins de 3 mois à plus de 12 mois.
• Les programmes axés uniquement sur la réduction des comportements sédentaires sont les plus efficaces (réduction des comportements sédentaires de 42 min par jour). Les programmes axés uniquement sur la modification des comportements liés au mode de vie sont aussi efficaces (réduction des comportements sédentaires de 24 min par jour). Les programmes faisant seulement la promotion de l’activité physique, ou la promotion de l’activité physique tout en réduisant les comportements sédentaires ne réduisent pas significativement le temps de sédentarité. Les programmes de courte durée (3 mois ou moins) sont les plus efficaces dans la réduction du temps de sédentarité quotidien (réduction de 48 min par jour). Cependant, un suivi de 12 mois a constaté que ces avantages ne se maintiennent pas à long terme. Il n'est pas possible de déterminer si la réduction des comportements sédentaires diminue les risques sanitaires, tels que les maladies cardiaques, l'AVC, le diabète de type 2 ou la maladie mentale.
• Les programmes axés seulement sur la réduction des comportements sédentaires et les programmes qui font la promotion de changements au style de vie aident à réduire le temps de sédentarité à court terme. Plus de recherche est nécessaire pour déterminer les bénéfices de la réduction du temps de sédentarité sur la santé des adultes.