Bien qu’elle soit notre lot à tous à un moment donné, la mort reste un sujet de discussion difficile et délicat. C'est en train de changer à mesure que les gens comprennent et adoptent les objectifs des soins de fin de la vie et des soins palliatifs : répondre aux besoins physiques, émotionnels et spirituels, maximiser la qualité de la vie et satisfaire les souhaits et les préférences des individus - y compris comment et où ils veulent passer leurs derniers jours finals et où ils veulent mourir.
Pour la majorité des gens, cela signifie être soigné, et mourir, dans leur propre maison (1 ; 2). Les services de soins palliatifs à domicile permettent de respecter ces volontés, tout en assurant aux patients dans les stages avancés d’une maladie – et à leurs aidants naturels – de recevoir l’aide et le soutien dont ils ont besoin.
Une revue systématique bien menée des études pertinentes a tenté de déterminer si les soins palliatifs à domicile augmentent en fait les chances des patients de mourir à la maison (3).
Ce que la recherche nous apprend
Des données probantes solides montrent que comparativement aux soins habituels (c’est-à-dire à l’hospitalisation ou l’hébergement dans un centre de soins de longue durée), les soins palliatifs dispensés à domicile augmentent la probabilité que le patient meurt chez lui (3 ; 4). Les soins palliatifs dispensés à domicile n’ont pas un impact significatif sur le deuil des aidants au cours des treize premiers mois après le décès de leur proche (3). Les données étaient insuffisantes pour tirer des conclusions au sujet de la qualité de vie ou des effets du fardeau des aidants (3 ; 4).
Des recherches plus poussées s’imposent, y compris des études supplémentaires sur le rapport coût-efficacité des services. Entre-temps les soins palliatifs dispensés à domicile apportent d’importants bénéfices et semblent être une option pour les patients qui choisissent de mourir à la maison, leur famille et leurs aidants.