La maltraitance peut prendre de nombreuses formes, et pendant des périodes comme celles-ci, elle peut être plus difficile à identifier. L'intimidation, la négligence, le chantage émotionnel, le vol, se faire pousser, les menaces et les agressions ne sont que quelques exemples de maltraitance et de négligence. Au Canada, on estime qu'entre 4% et 10% des personnes de plus de 65 ans vivent dans des situations de maltraitance et de négligence, et ce nombre a probablement augmenté pendant la pandémie. Selon l'Organisation mondiale de la Santé, des crises telles que la pandémie mondiale actuelle augmentent le risque de violence conjugale et familiale, car les abuseurs cherchent à maintenir un sentiment de pouvoir et de contrôle. De plus, des mesures de distanciation physique et moins d'interactions sociales en personne peuvent rendre plus difficile la reconnaissance des signes de violence.
Comprendre les facteurs de risque de maltraitance envers les aînés peut aider les membres de la famille et les aidants à identifier les personnes les plus vulnérables. Trois facteurs de risque importants comprennent:
- les caractéristiques individuelles de l'aîné maltraité (c'est-à-dire des antécédents de maltraitance ou des traumatismes, de maladie mentale, un faible revenu),
- les caractéristiques individuelles de la personne qui inflige la maltraitance (c'est-à-dire un aidant stressé ou surchargé, des antécédents de maladie mentale)
- le type de relation entre l'aîné et la personne qui inflige de la maltraitance (c'est-à-dire des relations familiales difficiles, un faible soutien social)
Connaître les signes de maltraitance envers les aînés est essentiel pour l'identifier et agir. Les principaux signes de maltraitance peuvent inclure, mais sans s'y limiter: la détérioration récente de l'état de santé, la maladie mentale, la consommation d'alcool ou de drogues, la déshydratation ou la malnutrition, une mauvaise hygiène, des ecchymoses au visage, aux bras ou au torse.
Si vous remarquez l'un des signes associés à la maltraitance, agissez et parlez à quelqu'un. Vous voudrez peut-être contacter votre famille ou vos amis, des membres de votre communauté religieuse locale, des prestataires de soins de santé, des services sociaux, la police ou des membres de la profession juridique. De l'aide est disponible, alors ne tardez pas à aller de l'avant pour mettre fin aux abus.
Voici quelques étapes pour vous aider à signaler la maltraitance envers les aînés.
Si vous pensez qu'une personne que vous connaissez est maltraitée, risque de subir un préjudice grave et que la situation est une urgence, composez le 911.
Si vous pensez qu'une personne que vous connaissez est victime de maltraitance, mais qu'elle ne court aucun risque immédiat, envisagez de lui parler pour obtenir plus d'informations. Si votre discussion confirme vos préoccupations, vous pouvez les informer de leurs droits. S'ils ne sont pas prêts à faire face à l'abuseur, offrez votre soutien personnel jusqu'à ce qu'elle soit prête à agir.
Si la personne est confuse et ne semble pas être en mesure de comprendre sa situation, vous devrez peut-être contacter le bureau local du curateur public ou la police locale. Ils enquêteront davantage.
Continuez à lire sur la maltraitance des aînés en utilisant nos ressources présentées ci-dessous et apprenez-en plus sur les facteurs de risque, comment identifier la maltraitance et que faire si vous soupçonnez que quelqu'un est victime de maltraitance.