De la perte de poids et à son maintien (1 ; 2) de la prévention des maladies chroniques à leur prise en charge (3-9), ce que nous ingérons joue un rôle dans la « constitution » de notre santé physique. Les avantages d’une alimentation saine et bien équilibrée pour le bien-être physique sont largement reconnus (1-9). Cependant, s’en tenir à une alimentation saine peut être difficile, même dans les circonstances les plus normales. Ajoutez une crise ou un événement inattendue inattendue dans le portrait et cet objectif peut sembler encore plus difficile à atteindre.
Pensez-y un peu : lorsque nous sommes heureux, nous nous réunissons souvent autour d’un bon repas pour célébrer ; quand nous sommes tristes ou inquiets, nous nous tournons parfois vers la nourriture pour trouver du réconfort ; et quand nous nous ennuyons, manger ou cuisiner peut nous donner quelque chose à faire pour passer le temps. Ce ne sont là que quelques exemples pour souligner comment nos comportements alimentaires peuvent être influencés par nos émotions.
Étant donné que l’ennui, les sentiments de tristesse, d’inquiétude et de stress sont des traits caractéristiques des temps de crise, il ne faut pas s’étonner qu’avec le bien-être mental, l’alimentation puisse également être affectée (10). Cela nous amène à la grande question… les gens devraient-ils faire attention à leur alimentation en cette période déjà difficile ? Pour nous inspirer, nous pouvons consulter une revue systématique qui a approfondi la question de savoir si l’amélioration de l’alimentation peut avoir un impact sur le bien-être mental (11).
Ce que la recherche nous apprend
La revue systématique a examiné une variété de stratégies alimentaires différentes qui se concentrent sur la réduction de l’apport en graisses et l’augmentation des nutriments sains, par exemple. Les études incluses dans la revue comptaient principalement des personnes ayant déclaré une baisse de l’humeur, mais n’ayant pas reçu de diagnostic de dépression ou d’anxiété. Dans l’ensemble, on constate que les stratégies alimentaires peuvent entraîner de légères améliorations du bien-être mental, et en particulier de l’humeur. Cependant, on n’observe aucun effet sur l’anxiété. Bien que les résultats constituent une première étape encourageante, il y a de grandes différences entre les études incluses dans la revue. En conséquence, davantage de recherches sont nécessaires d’une part pour déterminer les composants et les caractéristiques alimentaires les plus appropriés afin d’améliorer le bien-être mental et d’autre part pour guider l’élaboration de stratégies efficaces (11).
Compte tenu des avantages pour la santé physique (1-9) et des preuves émergentes concernant le bien-être mental (11), cela ne peut pas nuire de réfléchir à son alimentation et peut-être aussi à la façon dont elle a changé. Ne soyez pas trop dur avec vous-même dans des temps difficiles, il n’est jamais trop tard pour commencer à vous concentrer sur votre bien-être. Cet exercice d’autoréflexion peut accroître votre conscience des domaines où vous pouvez apporter des ajustements ou encore où vous pouvez chercher du soutien. Consulter un professionnel de la santé, comme un diététiste agréé, est toujours un bon point de départ. Ensemble, vous pouvez collaborer à un plan personnalisé qui vous convient.
Vous ne savez pas comment entrer en contact avec un diététiste? Voici quelques conseils utiles :
Communiquez avec votre prestataire de soins de santé primaires pour obtenir une recommandation auprès d’un spécialiste.
Consultez le site Web des diététistes du Canada pour une liste de ressources utiles.
Faites des recherches sur les services offerts par les chaînes d’épiceries ou les pharmacies de votre région. Certaines offrent maintenant des services de diététiste en ligne ou par téléphone.